L’internationalisation est une opportunité de croissance majeure pour nos entreprises françaises, mais elle nécessite une préparation rigoureuse. Voici les étapes clés pour aborder cette transition sereinement.
1. Choisir les Marchés Cibles
Identifiez des marchés pertinents en évaluant les facteurs stratégiques : potentiel de demande, environnement concurrentiel, et complexité réglementaire. Par exemple, un fabricant d’équipements industriels pourrait cibler l’Allemagne pour sa forte demande industrielle mais anticiper des normes de sécurité strictes.
2. Identifier Opportunités et Risques
Analysez les opportunités mais aussi les risques :
- Réglementation locale : Certaines législations peuvent être très différentes du cadre Français, y compris pour des pays frontaliers, comme la Suisse. Il convient donc d’analyser les impacts sur votre activité de manière à s’y préparer en amont.
- Risques financiers et juridiques : Préparez-vous aux différences fiscales et aux complexités de recouvrement à l’international, fréquentes dans certains pays. Des solutions existent mais doivent être préalablement cadrées avant de démarcher activement vos futurs clients.
- Craintes fréquentes : Selon une étude de l’INSEE, 34% des PME citent la complexité juridique comme principal frein à l’internationalisation.
3. Adapter les Fonctions Internes
L’internationalisation a un impact direct sur vos équipes. Quelques exemples ci-après :
- Commerce : Ajustement des stratégies commerciales, des modèles de distribution ou de partenariat, adaptation des offres et des conditions de vente.
- Ressources humaines : Recrutement, accompagnement des équipes sur le travail en environnement interculturel.
- Finance et comptabilité : Conformité aux normes fiscales internationales, intégration des risques relatifs à l’évolution des taux de change.
- Systèmes d’information : Evolution de l’ERP, du CRM et des divers outils périphériques, évolution de la base documentaire et des outils collaboratifs.
- Logistique: selon l’activité et les marchés cibles, évolution des politiques de transport et prise en compte des contraintes réglementaires, notamment douanières.
4. L’Importance d’un Manager de Transition
Pour mener cette transformation, un manager de transition expérimenté est un atout précieux. Son rôle :
- Coconstruire la stratégie d’internationalisation : analyse stratégique et élaboration de la feuille de route
- Structurer la transition : Mettre en œuvre la feuille de route avec le support de vos équipes. Transformer les premiers succès.
- Coacher les équipes : Soutenir les collaborateurs, réduire les résistances au changement et instaurer une dynamique d’adhésion et de croissance.
- Achever la transition : Industrialiser les processus, finaliser les actions structurantes pour permettre à l’organisation de poursuivre en autonomie les objectifs de développement préalablement définis.
Conclusion
L’internationalisation est une démarche exigeante mais très enrichissante pour vos équipes, à condition naturellement de bien la piloter. J’aurais prochainement l’occasion de revenir sur ce sujet en mettant l’accent sur problématiques spécifiques.
Des questions ? Un besoin spécifique ? N’hésitez pas à me contacter !
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